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TOUTES LES RAISONS DE CROIRE
La Bible
n°16

Palestine

XXe et XXIe siècles

Le Nouveau Testament est fiable, c’est l’archéologie qui le dit

Les découvertes archéologiques modernes ont permisde confirmer la fiabilité historique des Évangiles et montrent indubitablement qu’un grand nombre de détails rapportés sont véridiques. Cette exactitude prouve que les évangélistes étaient très bien informés et en mesure de rapporter avec précision des faits de première main sur la vie de Jésus.

Les raisons d'y croire :

  • Les recherches contemporaines en archéologie permettent de prouver que les Évangiles sont bien rédigés par des témoins oculaires ou par des personnes très proches de ces témoins
  • La précision des faits et les détails rapportés n'auraient pas pu provenir de personnes écrivant loin de la Palestine, sans connaissance du terrain.
  • L’archéologie est donc un argument de poids en faveur de la fiabilité historique des Évangiles.

Synthèse :

De nombreuses découvertes archéologiques du XXe siècle sont venues confirmer la véracité de certains éléments géographiques et historiques régulièrement décrits avec précision dans les Évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean. Voici quelques exemples parmi les plus remarquables : 

– Récemment, les recherches archéologiques ont pu confirmer l’existence historique de Ponce Pilate, mentionné dans l’Évangile (Mt 27, 2), grâce à une stèle découverte en 1961, dans un escalier près du théâtre de Césarée Maritime, où figure l’inscription « Ponce Pilate, préfet de Judée ».

– En 2002, un ossuaire en craie datant du milieu du Ier siècle est découvert. Il porte l’inscription « Jacques, fils de Joseph, frère de Jésus » (« Ya’akov bar Yosef akhui di Yeshua ») et confirme bien les sources historiques déjà existantes attestant que Jacques, cité dans les Évangiles de Matthieu (13, 55) et de Marc (6, 3), a été martyrisé en l’an 62. Deux éminents paléographes ont confirmé l’authenticité de cette inscription en 2012. 

– L’Évangile de Luc nous parle d’un certain Lysanias d’Abilène sous le règne de Tibère : « L’an quinze du règne de l’empereur Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode étant alors au pouvoir en Galilée, son frère Philippe dans le pays d’Iturée et de Traconitide, Lysanias en Abilène » (Lc 3, 1). Or, l’archéologie moderne a retrouvé près de Damas une inscription datant du temps de Tibère avec le nom de Lysanias, montrant ainsi que Luc disait vrai.

– Luc raconte que Marie et Joseph sont allés à Bethléem, car un recensement était organisé par un gouverneur syrien du nom de Quirinus : « En ces jours-là parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre – ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine » (Lc 2, 1-3). Les découvertes archéologiques du XIXe siècle ont permis d’établir qu’un homme nommé Quirinus était effectivement le proconsul de la Syrie entre l’an -11 et la mort d’Hérode en l’an -4. Son nom a été découvert sur l’épitaphe de la pierre tombale d’un officier militaire romain, datant de cette époque, montrant une fois de plus que Luc ne s’était pas trompé.

– Dans son Épître aux Romains (Rm 16, 23), Paul parle d’un certain « Éraste, trésorier de la ville ». Son existence a été confirmée en 1929 dans un théâtre de Corinthe, lorsque les archéologues ont mis au jour un pavé rectangulaire mentionnant son nom.

– Nous disposons désormais d’éléments archéologiques venant confirmer l’existence des personnages cités dans l’Évangile. Ainsi, le nom d’Hérode le Grand (Mt 2, 16-18) figure sur une inscription retrouvée près de l’ancien complexe du Temple de Jérusalem, côté sud. De même, Gallion, le proconsul mentionné en Ac 18, 12, a bel et bien existé puisque son nom a été retrouvé inscrit dans le calcaire à Delphes. Les fouilles autour du temple d’Apollon ont permis de mettre au jour cette inscription romaine officielle qui atteste que le proconsul ou gouverneur de la province d’Achaïe en ce temps était un ami de l’empereur nommé Gallion.

– En 1968, des chercheurs ont mis au jour l’ossuaire d’un crucifié nommé « Yehohanan, fils de Hagkol », décédé au premier siècle de notre ère. Ils y ont découvert des clous romains de cinq pouces dans le talon et le poignet, ainsi que des fragments de bois de la croix, ce qui rend la crucifixion de Jésus encore plus crédible historiquement.

– Concernant les bâtiments, la grande synagogue de Capharnaüm citée dans les écrits de Luc (7, 1-10) a été retrouvée lors des fouilles archéologiques de 1968 par le père Corbo. Et il se trouve que la ville de Capharnaüm se trouve bien « au bord de la mer de Galilée », comme le signale l’Évangile (Mt 4, 12) !

– Il en va de même pour la piscine de Siloé décrite dans l’Évangile de Jean – « Va te laver à la piscine de Siloé » (Jn 9, 7) – qui fut découverte en 2004. Autre piscine, celle de Bethesda : « Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades » (Jn 5, 2). Elle a été mise au jour en 1888 et possède bien les cinq portiques dont parle l’Évangile !

– La mention johannique de l’existence d’un jardin sur le lieu de la crucifixion s’accorde aussi parfaitement avec les données archéologiques modernes.

– Une autre découverte archéologique toute récente (1990) est celle de la tombe de la famille de Caïphe, le grand prêtre ayant présidé le procès de Jésus dans les Évangiles (Mt 26, 3, 57 ; Lc 3, 2 ; Jn 11, 49). Des ouvriers bâtissaient un parc aquatique près de Jérusalem, lorsque leur bulldozer a traversé le toit d’une tombe du Ier siècle. Arrivés sur place, des archéologues ont découvert une variété d’ossuaires (des boîtes d’os utilisées au Ier siècle). L’un d’eux, orné, portait l’inscription « Joseph, fils de Caïphe ». À l'intérieur se trouvaient les os de six personnes, dont ceux d’un homme âgé de 60 ans. Les chercheurs estiment qu’il s’agit de Caïphe lui-même. (Cf. Clyde E. Fant and Mitchell G. Reddish, Lost Treasures of the Bible, 2008, B. Eerdmans Publishing)

En conclusion, l’archéologie moderne confirme de jour en jour la fiabilité historique des Évangiles. Ces détails n’auraient pas pu être inventés par des personnes écrivant bien plus tard ou n’ayant pas vécu sur les lieux décrits souvent avec précision dans les Évangiles. Ce serait tout simplement infaisable pour des personnes ne disposant pas d’Internet ou de Wikipédia !

Matthieu Lavagna, apologète, auteur de Soyez rationnel, devenez catholique !


Au-delà des raisons d'y croire :

Les propos de l’archéologue Nelson Glueck de 1959 restent tout à fait vrais aujourd’hui : « On peut affirmer catégoriquement qu’aucune découverte archéologique n’a jamais contredit une référence. [...] Des dizaines de découvertes archéologiques ont confirmé en termes clairs ou en détail exact des événements historiques décrits dans la Bible » (cité dans l’article du site Christianity « 9 archaeology finds that confirm the New Testament »).


Aller plus loin :

John McRay, Archaeology and the New Testament, 2009, Baker Publishing Group.


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