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Conversions de musulmans
n°93

Cameroun

XXIe siècle

Comment le Christ s’est révélé dans la vie d’Aïsha

Aïsha, jeune musulmane, a vécu une enfance difficile. Mais, à 12 ans, pendant qu’elle regarde le film Jésus de Nazareth, quelque chose qu’elle ne peut expliquer se produit en elle. Quand elle entend le nom et les paroles du Seigneur, une voix intérieure lui parle, et elle écoute attentivement cette voix douce et rassurante. Même si par la suite elle a eu d’autres moment qui évoquaient le Christ et s’il l’attirait, elle n’envisageait pourtant pas d’aller plus loin. Mais, à 21 ans, alors qu’elle est sur le point de mettre fin à ses jours, elle entend une voix qui l’en dissuade. Cette dernière rencontre est décisive : Aïsha est depuis une disciple du Christ, et témoigne de lui.

© Unsplash / Jametlene Reskp
© Unsplash / Jametlene Reskp

Les raisons d'y croire :

  • Le témoignage d’Aïsha est fort et équilibré. Elle raconte son parcours étonnant dans un livre publié l’an passé à compte d’auteur.
  • Depuis l’âge de 10 ans, toute une série de signes cohérents l’ont conduit sur le chemin du Christ. À 21 ans, elle fait la rencontre décisive de Jésus-Christ, un jour une voix l’appelle et la dissuade de mettre fin à ses jours.
  • Ce moment la conduit à changer sa vie et à se convertir au Seigneur Jésus.
  • Depuis, rien n’est facile, mais les pensées suicidaires l’ont quittée. Elle sait et témoigne que le Christ l’accompagne.

Synthèse :

Voici le témoignage qu’Aïsha nous a envoyé :

« Je m’appelle Aïsha, j’étais musulmane pratiquante, étant née et ayant grandi dans une famille musulmane. Mais un jour, le Seigneur Jésus-Christ se révéla à moi et m’appela.

J’ai vécu une enfance difficile et éprouvante, et j’avais plein d’interrogations sur l’éternité. Un jour cependant, vers l’âge de 12 ans, en regardant le film Jésus de Nazareth, de Franco Zeffirelli, quelque chose que je ne pouvais expliquer se produisit en moi. Quand j’entendis le nom et les paroles du Seigneur, une voix intérieure me parla et j’écoutais attentivement cette voix douce et rassurante.

Ce moment décisif m’a conduit à rassembler toutes les questions que je me posais sur Jésus-Christ : et s’il était la réponse à mes multiples interrogations ? Dès l’âge de 10 ans, j’ai eu le sentiment de vivre des expériences surnaturelles, et toutes ces expériences tournaient autour du Seigneur Jésus-Christ. Je me suis alors remémoré plusieurs « signes » que je me souvenais avoir reçus, par exemple :

Lorsque j’étais en classe de 6e, un pousseur passait tous les jours à la même heure avec cette phrase écrite derrière son pousse-pousse : « AUCUNE RELIGION NE SAUVE ; SEUL JESUS-CHRIST SAUVE ». Un jour, je me dis que je profiterai de son prochain passage pour le questionner. Mais, après avoir pris cette décision, il ne passa plus, et j’en fus très triste.

En classe de 4e, mon professeur d’anglais nous parlait toujours de l’Évangile de Jésus-Christ, et c’était comme si ce professeur avait une attention particulière à mon égard. Quand je me joignais à mes camarades pour m’amuser (musiques mondaines et autres…), il me demandait de ne pas le faire, et je me demandais : « Pourquoi moi et pas les autres ? » Je ne comprenais pas pourquoi il ne faisait pas la même remarque aux autres.

En classe de terminale, un voisin du quartier se mis à me répéter que j’étais appelée à servir Jésus-Christ. Jelui répondais que j’étais musulmane, mais il n’en démordait pas, me disant que j’étais appelée à servir le Seigneur, et qu’un jour je le chercherai, lui, pour témoigner de ce qu’il était en train de me dire. Et effectivement, aujourd’hui, j’aimerais bien retrouver ce voisin !

 Ensuite vint ce jour terrible où, après avoir vécu une épreuve humiliante, je décidai de mettre fin à mes jours. C’est alors qu’une voix m’appela et me dit « Aïsha » ; je répondis : « Oui » ; la voix me dit : « Lève-toi, marche et va là où je te montrerai. » Je me levai et allai là où la voix me conduisit : une église évangélique. Et c’est ainsi que je commençais à la fréquenter, jusqu’à ce jour. Sans pouvoir me l’expliquer ou me l’avouer, j’avais un amour pour les choses du Seigneur : j’aimais assister aux réunions évangéliques qui se tenaient au sein de l’établissement scolaire que je fréquentais. J’aimais beaucoup les chants de louange et d’adoration.

Peu après mon appel, à 21 ans, il m’a été donné de savoir que j’avais été l’objet d’un sacrifice maléfique, mais j’ai compris que le Seigneur avait annulé la portée de cet acte le jour où il m’appela, même si, par la suite, je crois que Satan réclama à plusieurs reprises mon âme, et que les personnes à l’origine de ce sacrifice continuaient à vouloir me nuire. Mais le Seigneur veilla sur moi jour et nuit avec ses anges. Tout se passait selon les paroles de cette prophétie qu’il m’avait lui-même donnée, 19 ans plus tôt : « Tu ne mourras pas, tu vivras, et tu raconteras les œuvres de l’Éternel »(Ps 117,17).

Jusqu’aujourd’hui, il me semble vivre des choses qu’on ne peut humainement expliquer. Je réalise la grâce que j’ai de connaître Jésus-Christ, qui est « le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14,6), d’avoir sa protection au quotidien, et d’avoir toute cette expérience qui me permet d’avoir l’assurance de mon salut. »

Aïsha


Au-delà des raisons d'y croire :

On dit que le film Jésus de Nazareth, qui a marqué son époque, a été vu par plus d’un milliard de personnes (si l’on prend en compte le cinéma, la télévision, les DVD et les multiples versions sur Internet).


Aller plus loin :

Le livre De l’islam à la Croix de Jésus Christ, autoédité en 2022, raconte l’histoire d’Aïsha.


En savoir plus :

Le film Jésus de Nazareth, de Franco Zeffirelli (1977).

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